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Langue de l'enseignement : Français
Description du contenu de l'enseignement
La question eschatologique
La question eschatologique peut se formuler très simplement : est-ce que cela va bien se terminer ? Elle se pose de manière cruciale lorsqu’il ne s’agit plus seulement du film, d’une aventure, ou d’une vie individuelle, mais de toutes choses, du monde, qui, pour les hommes, se détermine comme histoire. Elle est d’autant plus importante que la raison ne peut pas y répondre. Mais la raison, dans la mesure où elle porte l’attente de l’humanité, doit la poser. C’est ce qu’on se propose de faire, en examinant les modalités présentes et pressantes, dans lesquelles elle se pose, dans un temps où la disparition prochaine de l’humanité est un thème qui occupe les esprits. L’eschatologie doit-elle renoncer à toute téléologie, ou la fin pourrait-elle avoir un sens ? La fin du monde, dans la mesure où elle relève d’une révélation, d’une apocalypse, est-elle une catastrophe entièrement destructrice ou au contraire un avènement heureux ? L’eschatologie conduit-elle à la tristesse, ou au contraire à l’espérance ? Répondre à ces questions conduira à confronter les inquiétudes actuelles à la tradition qui fait de l’eschatologie son motif central, la tradition messianique, dans son aspect non seulement religieux, mais politique.
La question eschatologique peut se formuler très simplement : est-ce que cela va bien se terminer ? Elle se pose de manière cruciale lorsqu’il ne s’agit plus seulement du film, d’une aventure, ou d’une vie individuelle, mais de toutes choses, du monde, qui, pour les hommes, se détermine comme histoire. Elle est d’autant plus importante que la raison ne peut pas y répondre. Mais la raison, dans la mesure où elle porte l’attente de l’humanité, doit la poser. C’est ce qu’on se propose de faire, en examinant les modalités présentes et pressantes, dans lesquelles elle se pose, dans un temps où la disparition prochaine de l’humanité est un thème qui occupe les esprits. L’eschatologie doit-elle renoncer à toute téléologie, ou la fin pourrait-elle avoir un sens ? La fin du monde, dans la mesure où elle relève d’une révélation, d’une apocalypse, est-elle une catastrophe entièrement destructrice ou au contraire un avènement heureux ? L’eschatologie conduit-elle à la tristesse, ou au contraire à l’espérance ? Répondre à ces questions conduira à confronter les inquiétudes actuelles à la tradition qui fait de l’eschatologie son motif central, la tradition messianique, dans son aspect non seulement religieux, mais politique.
Bibliographie, lectures recommandées
Bibliographie
Agamben, Giorgio, Le temps qui reste, traduit par Judith Revel, Paris, Payot & Rivages, 2000, Rivages poche, 2004.
Benjamin, Walter, « Sur le concept d’histoire » (in Écrits français, Paris, Gallimard, folio, 1991, pp. 432-455, ou in Michael Löwy, Walter Benjamin : avertissement d’incendie, Paris, PUF, 2001, Éditions de l’éclat, 2014, 2018).
Bloch, Ernst, Le Principe Espérance, 3 volumes, traduction par Françoise Wuilmart, Paris, Gallimmard, 1976, 1982, 1991.
Bultmann, Rudolf, Histoire et eschatologie, traduction par R. Brandt, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1959.
Cullmann, Oscar, Le salut dans l’histoire, traduction par Marc Kohler, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1966.
Derrida, Jacques, D’un ton apocalyptique adopté naguère en philosophie, Paris, Éditions Galilée, 1983.
Derrida, Jacques, Spectres de Marx, Paris, Éditions Galilée, 1993.
Dupuy, Jean-Pierre, Pour un catastrophisme éclairé, Paris, Seuil, 2002.
Fœssel, Mickaël, Après la fin du monde, Paris, Seuil, 2012, 2019².
Hegel, La philosophie de l’histoire, traduction sous la direction de Myriam Bienenstock, Paris, le livre de poche, 2009. Sur le thème de « la fin de l’histoire », une bibliographie plus détaillée sera donnée ultérieurement.
Kant, « La fin de toutes choses », in Théorie et pratiques et autres textes, traduction Françoise Proust, Paris, Flammarion, GF, 1994.
Löwith, Karl, Histoire et salut, traduction par Marie-Christine Challiol-Gillet, Sylvie Hurstel et Jean-François Kervégan, Paris, Gallimard, 2002.
Moltmann, Jürgen, Théologie de l’espérance, traduction par Françoise et Jean-Pierre Thévenaz, Paris, Cerf-Mame, collection « cogitatio fidei », Paris, 1970.
Taubes, Jacob, Eschatologie occidentale, traduction par Raphaël Lellouche et Michel Penne tier, Paris, Éditions de l’éclat, 2009.
Žižek, Slavoj, Vivre la fin des temps, Paris, Flammarion, 2011.
Agamben, Giorgio, Le temps qui reste, traduit par Judith Revel, Paris, Payot & Rivages, 2000, Rivages poche, 2004.
Benjamin, Walter, « Sur le concept d’histoire » (in Écrits français, Paris, Gallimard, folio, 1991, pp. 432-455, ou in Michael Löwy, Walter Benjamin : avertissement d’incendie, Paris, PUF, 2001, Éditions de l’éclat, 2014, 2018).
Bloch, Ernst, Le Principe Espérance, 3 volumes, traduction par Françoise Wuilmart, Paris, Gallimmard, 1976, 1982, 1991.
Bultmann, Rudolf, Histoire et eschatologie, traduction par R. Brandt, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1959.
Cullmann, Oscar, Le salut dans l’histoire, traduction par Marc Kohler, Neuchâtel, Delachaux et Niestlé, 1966.
Derrida, Jacques, D’un ton apocalyptique adopté naguère en philosophie, Paris, Éditions Galilée, 1983.
Derrida, Jacques, Spectres de Marx, Paris, Éditions Galilée, 1993.
Dupuy, Jean-Pierre, Pour un catastrophisme éclairé, Paris, Seuil, 2002.
Fœssel, Mickaël, Après la fin du monde, Paris, Seuil, 2012, 2019².
Hegel, La philosophie de l’histoire, traduction sous la direction de Myriam Bienenstock, Paris, le livre de poche, 2009. Sur le thème de « la fin de l’histoire », une bibliographie plus détaillée sera donnée ultérieurement.
Kant, « La fin de toutes choses », in Théorie et pratiques et autres textes, traduction Françoise Proust, Paris, Flammarion, GF, 1994.
Löwith, Karl, Histoire et salut, traduction par Marie-Christine Challiol-Gillet, Sylvie Hurstel et Jean-François Kervégan, Paris, Gallimard, 2002.
Moltmann, Jürgen, Théologie de l’espérance, traduction par Françoise et Jean-Pierre Thévenaz, Paris, Cerf-Mame, collection « cogitatio fidei », Paris, 1970.
Taubes, Jacob, Eschatologie occidentale, traduction par Raphaël Lellouche et Michel Penne tier, Paris, Éditions de l’éclat, 2009.
Žižek, Slavoj, Vivre la fin des temps, Paris, Flammarion, 2011.
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Responsable
Yves Jean Harder
Intervenants
Yves Jean Harder