10 FIGURES DE LA PENSÉE ÉDUCATIVE | XVIIe - XXe siècle | Comenius

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Sujet de débats passionnés, l’éducation est également un objet d’étude scientifique à part entière. Les sciences de l’éducation étudient les faits éducatifs dans toute leur diversité et dans toute leur complexité. L’exposition présentée propose 10 portraits de précurseurs de la recherche scientifique en éducation du XVIIe au XXe siècle qui marquera la naissance institutionnelle de la discipline. Ces portraits invitent, dans un parcours chronologique, à découvrir les origines d’une science récente et plurielle, en plein essor.

À travers 10 figures éminentes, choisies parmi des éducateurs, des pédagogues et des chercheurs, il s’agit de révéler la richesse et l’actualité de la pensée éducative. Une manière pour notre communauté scientifique de rendre compte de la place fondamentale de la recherche en éducation dans le développement des sociétés humaines et de renouveler notre vision du monde.

Conception scientifique et réalisation : Najoua Mohib
Expertise scientifique : Gaston Mialaret
Équipe projet : Céline Bunner, Pierre Klinger, Bonka Petkova, Gormack Sambe, Eric Wirtz
Illustrations : Pierre Klinger, Simon Schoeffler

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Chacun a droit à l’éducation 
Comenius (1592-1670)

Jan Amos Komensky dit Comenius est l’un des fondateurs de l’enseignement moderne. À une époque où l’enseignement n’est pas réglementé, ce théologien et philosophe tchèque s’efforce de construire un véritable système scolaire universel. Son projet repose sur une démocratisation de l’enseignement, selon le principe que tout doit être enseigné à tous, sans distinction de richesse, de sexe ou de religion.

Les travaux de Comenius sur l’enseignement des langues font de lui le premier à avoir conçu une science pédagogique. La grande didactique (1627-1632) connaît un succès prodigieux.

Comenius est également l’un des précurseurs en matière de collaboration internationale sur le terrain de l’éducation, de la science et de la culture. Défenseur des droits de l’homme et de la paix universelle, il œuvre à la mise en place d’une organisation internationale de la recherche et de l’éducation. Michelet n’a pas hésité à le surnommer Le Galilée de l’éducation.